C'est ce qu'a déclaré aux journalistes la porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, Leyla Abdullayeva.
A noter que la Présidente de la délégation pour les relations avec le Caucase du Sud, la députée européenne Marina Kaljurand, le rapporteur permanent du Parlement européen sur l’Arménie, le député Andrey Kovatchev, et le rapporteur permanent du Parlement européen sur l’Azerbaïdjan, la députée européenne Željana Zovko, ont fait une déclaration conjointe "Sur la nécessité de reprendre les négociations sur le règlement du conflit du Haut-Karabagh".
"Premièrement, nous souhaitons attirer l’attention des députés du PE sur le fait qu’on a mis un terme au conflit arméno-azerbaïdjanais auquel le Parlement européen réclame depuis des années une solution sur la base des principes du droit international, ainsi que des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et l'Azerbaïdjan a uniquement rétabli son intégrité territoriale et assuré la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies datées de 1993.
Une nouvelle réalité s'est établie dans la région avec une déclaration trilatérale signée le 10 novembre 2020. Il est louable que les membres du PE aient noté que la déclaration tripartite avait conduit à la stabilité dans la région. Parce qu'au stade actuel, afin d'assurer la paix et la sécurité dans la région, ainsi que de renforcer la confiance entre les parties, à savoir, la mise en œuvre de l'accord trilatéral et la prise de mesures pertinentes dans ce domaine sont importantes.
La partie azerbaïdjanaise, à son tour, prend toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre l'accord, y compris dans le domaine des questions humanitaires, mais l'attachement de la partie arménienne à cette déclaration est discutable. Il serait bon que les membres du Parlement européen demandent à la partie arménienne pourquoi ils ont envoyé un groupe de saboteurs sur le territoire azerbaïdjanais près de 20 jours après avoir signé une déclaration commune sur la cessation des hostilités.
Peut-être comprenait-il que les militaires arméniens en question à l'époque n'étaient pas du tout des prisonniers de guerre, mais des membres d'un groupe de saboteurs terroristes qui avait été volontairement envoyé en Azerbaïdjan après la proclamation du cessez-le-feu. En général, le déploiement par l'Arménie de personnel militaire pour commettre des actes terroristes après le cessez-le-feu est une démonstration claire de son manque de respect envers les principes fondamentaux du Partenariat oriental et les valeurs européennes en général.
En ce qui concerne le patrimoine culturel, les membres du Parlement européen doivent être bien conscients qu'à la suite de décennies d'activités illégales de l'Arménie dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan, presque tout le patrimoine historique, culturel et religieux a été détruit, et pillé. Le même crime a été commis à l'occasion du changement d'origine des crimes de guerre. Bien que cette question ait été soulevée par l'Azerbaïdjan sur les plates-formes internationales, y compris lors de nos contacts avec les institutions de l'UE, il est regrettable que les membres du Parlement européen n'aient pas encore fait une seule déclaration sur cette question.
Nous souhaitons attirer l’attention des membres du Parlement sur le fait que tous les monuments du Karabagh appartiennent au patrimoine historique, culturel et religieux du peuple azerbaïdjanais. L'Azerbaïdjan est un pays multiculturel et tous les monuments de son territoire sont protégés au niveau de l'État. La protection du riche patrimoine de notre pays continuera d'être assurée à un niveau élevé, y compris la restauration, la réparation et la reconstruction de monuments dans les territoires libérés seront effectuées», a mentionné la porte-parole de la diplomatie azerbaïdjanaise.
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